mercredi 19 mai 2010

Australia, à l'autre bout du monde




Depuis mes deux mois de crapahutage, mon arrivée en Australie est avant tout pour moi synonyme d'un pays avec des références proches de l'Europe. Tout d'abord, je retrouve l'eau et l'électricité courantes, l'usage d'une vraie douche chaude et de toilettes sans corbeille à papier (à toilettes), des voitures qui respectent les feux de signalisation sur des routes toutes droites, ... mais aussi le prix des loyers exorbitants (en moyenne 400$ la semaine pour un studio), des big burgers à 10 dollars.... bref mon pouvoir d'achat va en prendre un sacré coup !

Après avoir passé en moyenne 3 jours sur un même lieu, j'ai décidé de passer cette fois un mois dans une colocation à Sydney entre la City et Bondi beach où j'ai retrouvé des français et des irlandaises. Et c'est fou le bonheur que c'est de pouvoir retrouver des habitudes telles que se faire de la cuisine et d'avoir un home sweet home.

Et les australien(ne)s dans tout ça ? oui oui j'allais y venir :)

Je dirai qu'ils sont comme des américains, amicaux mais les relations restent superficielles. De plus Sydney est la ville du melting-pot par excellence. Imaginez que plus de la moitié est d'origine asiatique et l'autre moitié est constituée d'irlandais, d'italiens et d'espagnols. La population est très jeune et beaucoup viennent ici avec un WHV (working holidays visa) dans le but de décrocher le sésame : un sponsor et au bout de quatre années le statut de résident. Donc au final à Sydney c'est un peu l'auberge espagnole !


lundi 3 mai 2010

Sawadee ka Thailand !




Je parcours pour la dernière fois Kaoh San Road à Bangkok et je réalise l'espace d'un instant que j'ai toute la Thaïlande à portée du regard concentrée sur cette rue : massages, bars à cocktails, photos des catamarans allant vers les magnifiques plages de Thaïlande, marchands ambulants de fruits frais (pineapple, banana, dragon fruit, rose-apple, ...), de brochettes de viande, de roti (sorte de crêpe) et de pataï (plat de nouilles frites accompagnées au choix de ckicken, egg, shrimps, ...) -- d'ailleurs je n'ai jamais aussi bien mangé que dans la rue -, femmes aux bras de farangs, temples dans les rues perpendiculaires, quelques soldats, femmes faisant jouer leur crapaud de bois, tuk-tuk et taxi-meter en début de rue, tailleurs proposant un ensemble complet à 50 euros, et le seven eleven (équivalent de notre épicier locale présent tous les 200 mètres) !

C'est peut être un peu réducteur mais cela donne une bonne image. Par contre, elle serait incomplète si je ne parlais pas des Thaïlandais qui sont charmants, discrets, polis et calmes et c'est difficile de savoir ce qu'ils pensent. D'une part, parce qu'ils ne parlent pas très bien Anglais ou dirais-je évitent de montrer qu'ils le savent et le comprennent et d'autre part parce qu'ils gardent une certaine distance avec les étrangers. Ils ont cette volonté de ne pas dire des choses négatives (ça porte malheur ?) et de sauver la face. Autre point intéressant : quelques discussions m'ont encore une fois amené à ce que les gens disent : "don't believe anyone". C'est bizarre mais il me viendrait jamais à l'esprit de conseiller ça à un étranger en France. Comme en Inde, difficile de faire confiance ... apparemment beaucoup de corruptions, de délations, .... Sympa l'ambiance (sic).

Mon aventure en Asie se termine donc là et je m'envole aujourd'hui vers le pays des kangourous !

The Lady in red -> petit surnom local ... ok next time je choisirais mieux ma couleur (CF red shirts)