lundi 16 août 2010

Viva Argentina !



Sous son apparence tranquille et ses grands airs de ville européenne, Buenos Aires est une ville intense, vibrante, fatigante, accueillante et donc pleines de contrastes.

Les gens sont accueillants mais se méfient de tout à chacun. Il y a beaucoup de petites délinquances. Des touristes de mon auberge de jeunesse ont été dépouillés avec menace. Moi-même, au bout de 3 semaines, j'ai été victime de pickpocket (sans agression). On m'a volé mon téléphone, mon appareil photo et bien sur mon porte-monnaie avec ma carte Visa. Bien évidemment je me suis rendue compte de rien. Il fallait bien que cela arrive à un moment ou à un autre durant mon périple. Je me suis sentie un peu démunie sur le moment mais je n'étais en aucun cas en colère. Et puis quelque part je m'y étais aussi préparée. J'avais prévu une carte Visa de secours, restée bien au chaud avec mon passeport dans mon logement. C'est plus les souvenirs de mon téléphone qui me manquent aujourd'hui. Les photos étaient sauvegardées régulièrement sur mon netbook.

Justement à propos : la question de l'argent est intéressante ici. Toutes les transactions se font principalement en cash et comble de l'absurdité, il est très fréquent que les commerces n'aient pas de change pour rendre la monnaie. La petite monnaie est une denrée rare or tous les bus sont à paiement à pièces. La plus grosse coupure (100 pesos) est très compliquée à utiliser, or c'est celle-ci qui est donné lors des retraits bancaires, et il faut se méfier des faux-billets.

Malgré l'inflation récente des 6 derniers mois, le coût de la vie est relativement peu chère (1 euro est équivalent à 5 pesos). Un plat chaud coûté en moyenne 35 pesos (7 euros), la course de taxi est en moyenne à 10 pesos en centre ville, le ticket de métro est à 1,10 pesos. Par contre pour le logement, il n'est pas au tarif local pour les étrangers même s'il est bon marché par rapport à l'Europe. Ayant décider de rester 3 mois en Argentine, j'ai opté pour une colocation en plein centre ville. Cout : 350 euros pour le mois. Ce qui représente le salaire moyen mensuel d'un argentin (!)

Depuis le début du mois d'Aout, j'ai également trouvé un travail d'enseignant bénévole dans une fondation qui a pour but de promouvoir la culture latino-américaine dans le Gran Buenos Aires. J'y enseigne le français à des Argentins. Expérience intéressante. Le français n'est définitivement pas une langue facile !

Et bien évidemment j'ai démarré les cours de Tango ! Et c'est pas une mince affaire. Très technique et pas question de rigoler ni de ne pas se laisser guider, c'est une affaire sérieuse ici. Rires.



Et à part ça, mon espagnol italo-franco-argentin progresse gentillement, après quelques cours individuels, il me reste plus qu'à pratiquer : « un bife de Lomo rojo por favor y un vaso de vino tinto, grazias !».

Hasta pronto !
Claro (expression utilisée à outrance signifiant que tout est clair, pour marquer une approbation)